23 et 24/03/2018, de 13h00 Ă  16h00, en la salle de l’Agora Hydro-QuĂ©bec.

Pour la première fois, instrumentistes et chanteurs se sont retrouvés ensemble, et à l’Agora Hydro-Québec de surcroit, qui sera le lieu de la création de l’œuvre en février 2019. Depuis l’atelier 5, les chanteurs sont déjà familiers avec l’endroit et avec l’espace de représentation, dont une partie est surélevée, sur praticables. Les scènes qui ont été travaillées pendant les ateliers 6 et 7 (partie III, scènes 1 à 6) se dérouleront toutes, en 2019, sur la partie surélevée, conformément au plan de mise en scène établie par Alain Fournier pour l’œuvre entière. Les conditions de la résidence auprès d’Hexagram-UQAM offraient donc à l’équipe une occasion idéale pour « tester » cet espace particulier.

En ce qui concerne les instrumentistes, conformément à une décision prise en réunion de production une semaine auparavant, ils ont tous été placés devant les praticables, alors qu’en 2019, vents et percussion seront regroupés derrière ceux-ci, la percussion côté jardin et les vents et côté cour. Le Trio amplifié (violon, synthé, contrebasse), lui, a été mis à la place qu’il occupera en 2019, c’est-à-dire côté cour, devant les praticables. Cette disposition spécifique pour les ateliers de 2018 a été choisie pour ne pas cumuler les difficultés : en effet, l’adaptation des chanteurs à l’ensemble instrumental et à la mise en scène demandait, pour cette fois-ci, qu’un contact visuel direct avec le chef soit établi, et non par le truchement d’un écran vidéo, comme ce sera le cas en 2019.

Suivant une autre proposition de Cristian Gort faite à la réunion de production, un plan de répétition scène par scène a été adopté. Les scènes travaillées durant entre 3 minutes et demie et 7 minutes, le travail pouvait ainsi avancer rondement. On commence par un travail purement musical de la scène, avec partition, puis, après des indications données aux chanteurs par Alain Fournier, la scène est reprise en tenant compte de ces indications. Le 23 mars, les scènes 1 à 3 ont été répétées d’abord séparément dans cet ordre, puis, en fin d’atelier, les trois ont été enchainées. Le 24 mars, ce fut le tour des scènes 4 à 6, travaillées de la même manière, l’atelier 6 se terminant par un enchainement des six scènes.

Pendant le travail des interprètes, Mario Côté et Catherine Béliveau ont diffusé des images sur les panneaux mobiles ou sur le fond de scène. Scènes de vieux films russes de la période soviétique, quelques paroles du livret judicieusement choisies : tous ont découvert ces projections qui viennent ajouter une dimension considérable à la dramaturgie, sollicitant l’attention aux moments les plus propices.

Les 23 et 24, le cinéaste Frédéric Dallaire-Tremblay et son équipe de tournage ont capté sons et images dans le but de produire une vidéo promotionnelle pour la période de production de 2019. Ces captations pourront également s’intégrer à un projet de film documentant le processus de création de L’hypothèse Caïn. Des nombreuses photos de ces ateliers ont également été prises par Antoine Amnote-Dupuis. Outre celles figurant sur cette Nouvelles, on pourra en voir plusieurs autres dans les pages Images du présent site.

Les répétitions des ateliers se sont déroulées en présence d’un public de quelques invités, qui nous ont gentiment fait part de leurs commentaires en fin de séances. Michel Gonneville s’est adressé périodiquement à ces personnes pour les aider à comprendre ce qui se déroulait sous leurs yeux : situation des scènes dans l’œuvre complète, spécificités scénographiques, plan de travail, etc

Nous sommes arrivés au terme de notre période d’ateliers qui se sera étendue sur 3 mois, en 7 séances de travail. Une réunion de production nous permettra bientôt de faire un bilan de ces ateliers et de fixer un calendrier de répétitions et un cahier de besoins pour la période de production proprement dite, en automne 2018 et hiver 2019. C’est notre prochain rendez-vous pour toute l’équipe, qui culminera avec la présentation de notre proposition au public !